© Le Soir, April 29, 2008, p. 17
Source: UPJF
Luckily European newspapers not have not, so far, succumbed to the charms of morbid voyeurism when reporting on the Israel-Arab conflict. Le Soir, known for its steadfast hostility to the State of Israel, has just done that by showing the gory picture of four dead Palestinian children. It is indeed a deplorable precedent.
On the incident: 'Beit Hanun mother and children not killed by IDF fire', TJP
"A blast in northern Gaza that killed a Palestinian mother and her four children on Monday was not caused by the Israeli Air Force, a probe into the explosion conducted by the IDF Southern Command concluded on Friday.
Col. Shai Alkilai from the Southern Command conducted the probe over the last few days under orders from OC Maj. Gen. Yoav Galant and IAF Commander Maj. Gen. Elazar Shkedi.
The blast under investigation occurred Monday morning in the northern Gaza town of Beit Hanun, when according to Palestinians, an IDF tank shell hit the home of the Abu Meatak family, as the mother Miyasar was preparing breakfast for her children. She was killed together with the four children.
According to the findings of the probe four terrorists were spotted carrying weaponry and explosives on their backs. The IAF fire was on target and only hit the armed terrorists. As a result there occurred secondary explosions which destroyed the home and killed the mother and her children.
The IDF probe ruled out the possibility that the family was hit by IDF fire. The IDF probe also revealed that the secondary explosion was far greater than the type of explosion caused by the initial IDF bombing and the munitions it had used.
The IDF said that it was unfortunate that innocent people were killed in the incident, but stressed that the blame lay with Hamas which operated from populated areas, using civilians as human shields."
2 comments:
Sent to Le Soir and partially published in "Courrier des Lecteurs" page 16 in the May 6th edition.
Madame la Rédactrice en Chef,
En Palestine et nulle part ailleurs: des morts qui ont désormais un nom et un visage ensanglanté.
La disproportion de l'accent mis sur les informations en provenance d'Israël en comparaison avec celles d'autres parties du monde, où règne pourtant une oppression parfois autrement plus écrasante et où tombent tous les jours des victimes dont le nombre n'a rien de commun avec celles que fait le conflit du Moyen-Orient, est frappante depuis des années déjà. On a cependant l'impression d'assister ces temps-ci à une escalade en la matière, où le conflit entre Israël et les radicaux palestiniens devient un peu, pour paraphraser le sinistre Saddam Hussein, "la mère de tous les conflits". En tout cas celui où rien ne passe inaperçu et en particulier où les morts ne sont plus, contrairement à ceux de Tchétchénie, du Tibet, du Rwanda, des maquis d'Amérique du Sud ou, plus près de nous, de l'ex-Yougoslavie, des victimes anonymes.
On vient de franchir un pas de plus dans cette escalade où l'émotion se substitue désormais totalement à la réflexion avec la publication de noms de victimes pourtant totalement inconnues. Le Soir a, lui aussi, dans son édition du mardi 29 avril , mis ses pas dans ceux-là en publiant, page 17, une très spectaculaire photo de cadavres d'enfants ensanglantés à Beit Hanoun.
Que d'aucuns tentent d'informer le monde sur le fait que les << combattants ou activistes>> (le bel euphémisme pour des gens qui placent des explosifs dans des lieux publics où il n'y a que des civils) du Hamas ou du Djihad islamique utilisent en quelque sorte les enfants pour se protéger des attaques extérieures ne semble rencontrer que le refus de prendre en compte certaines réalités. Qu'un terroriste du Djihad se cachait dans la maison visée est un argument sans la moindre pertinence pour certaines de nos belles âmes.
Le sang sur les photos cela touche autrement l'opinion que des chiffres bruts.
On ne peut cependant que s'interroger sur les raisons qui font qu'Israël bénéficie aujourd'hui du triste privilège d'un traitement tout à fait unique de l'information.
Un traitement où la mort, du moins du côté palestinien, est , chaque fois, personnalisée à l'extrême.
Nous savons que la concurrence d'Internet est préjudiciable à la presse écrite.
Pour autant, nous lisons Le Soir, un journal sérieux et non ces journaux, friands justement de ces photos qui flattent les sentiments les plus bas des lecteurs.
C'est donc en tant que lecteurs fervents et réguliers que nous nous adressons à vous et parce que nous apprécions les efforts que vous menez ainsi que votre équipe pour rendre Le Soir attractif, novateur et intéressant pour les citoyens.
Sara Brajbart-Zajtman et Maurice Einhorn co-présidents du Collectif Dialogue & Partage
www.dialogue-partage.org
Au journal Le Soir, 13-08-2008
Bonjour,
Lorsque je résidais à Bruxelles, jusqu'en 1980, j'étais lecteur assidu de votre journal Le Soir. De même durant les premiers mois de mon installation à Paris, par nostalgie du pays peut-être. Étant donné que je suis âgé de 71 ans, je comptabilise ainsi de longues années de lecture et de fidélité. À cette époque, les articles qui paraissaient dans "Mon Soir" était généralement en adéquation avec mes propres opinions sur les plans politique et social. Je reconnaissais à "Mon Soir" une objectivité et une éthique professionnelles exemplaires. Hélas, Le Soir a bien changé depuis !
Le secteur de la presse survit actuellement grâce aux subventions dispensées au bon vouloir du pouvoir politique. Un pouvoir qui sait se montrer plus ou moins généreux selon le degré de "bonne volonté" et de "collaboration" qu'on veut bien lui manifester. Or, à Bruxelles, le PS étant un état dans l'Etat, c'est avec lui que vous devez composer. Sous peine de vous mettre le boulevard de l'Empereur à dos, interdiction formelle donc de titiller la communauté musulmane et ses mollahs, son électorat privilégié, choyé, dès lors captif. Savant calcul électoral !
Par voie de conséquence, je ne lis plus votre presse que je trouve exagérément politisée à gauche et invariablement "aux ordres". Le Soir, devenu une réelle PRAVDA bruxelloise, y a perdu son âme, son objectivité, voire son professionnalisme ! Des amis m'envoient, de temps à autre, 'just for the fun', un article ou une chronique qui met en cause l'honnêteté de son auteur (je ne me permettrai pas de douter de sa connaissance du sujet qu'il traite). Je citerai par excellence Baudouin LOOS dont la mauvaise foi est flagrante. J'accuse ce monsieur de manifester autant sa partialité que son antisémitisme et son antisionisme dans tous ses écrits sur l'Etat Juif d'Israël et/ou sur l'Entité Palestinienne. Je soupçonne même "un Pierre Galand quelconque" d'être son mentor. J'accuse également Baudouin LOOS de susciter ainsi des sentiments antisémites que peut éprouver le lecteur, et ceci sans préjuger des graves conséquences éventuelles. Ce monsieur peut-il être en règle avec sa conscience ? On peut sérieusement en douter.
" Mentez, calomniez, il en restera toujours quelque chose " !
BORUCHOWITCH Adi
France
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